À la réunion du Conseil municipal du 14 décembre, j’ai mis le maire au défi de siéger à la Commission de services policiers d’Ottawa. Au lieu d’accepter ce défi, il a choisi de jouer sur les mots en parlant de la nomination récente du conseiller Hubley. J’aimerais préciser que, selon le Rapport sur l’examen de la structure de gestion municipale 2014-2018, c’est Tim Tierney (et non la conseillère Harder ou le conseiller Hubley) qui a été nommé à la Commission comme représentant du maire, et je suis certaine que le Conseil serait disposé à prendre les mesures nécessaires pour permettre au maire de siéger.
Dans tous les cas, il importe peu de savoir qui représente le maire. Selon moi, il faut surtout que ce dernier reconnaisse qu’il y a une crise de confiance grandissante au sujet du Service de police d’Ottawa. Le public demande des comptes, et avec raison, vu le nombre record de fusillades cette année et la hausse notable des crimes violents. Selon le surintendant Don Sweet de la Direction des enquêtes criminelles du Service de police, le fait est que cette situation pourrait devenir la norme à Ottawa. En tant que membre du Conseil et résidente, je suis très inquiète de cette tendance.
À la base, Ottawa est une ville sécuritaire, et j’admire le travail quotidien qu’accomplissent nos agents pour qu’elle le reste. Cela dit, le maire Watson devrait profiter de l’occasion pour faire preuve de leadership et montrer au public que la sécurité de notre ville et de ses résidents continue de revêtir une importance capitale.
Monsieur le Maire, relèverez-vous le défi?